Innovation pêche
La pêche au mort manié est sans doute la technique la plus redoutable pour la prise des carnassiers. Elle nécessite l’utilisation d’un matériel spécifique. Notamment, une monture à poisson mort pour pêcher la truite, le sandre, la perche ou le brochet. José Alonso a mis au point une technique très innovante et efficace, permettant une économie considérable de vifs. Découvrez les différents modèles de monture sur son site de vente en ligne Innovation Pêche

L’une des meilleures techniques pour pêcher des poissons de belle taille : truite, brochet…

En quoi consiste la technique de la pêche au mort manié ?

La pêche au mort manié est selon José Alonso, l’une des meilleures techniques pour la prise de gros poissons : truite, brochet, sandre... Le principe consiste à lancer un poissonnet mort, utilisé comme appât naturel au bout de la ligne et que l’on anime pour attirer les carnassiers. Il s’agit, à l’aide de petits coups saccadés et irréguliers, de simuler un poisson blessé, donc une proie facile, pour provoquer une attaque. La pêche au vairon manié est particulièrement efficace pour la truite.

La pêche au mort manié peut se pratiquer au bord de l’eau ou en bateau, sur tout type de cours d’eau. Selon les profondeurs d’eau, il faudra adapter l’animation du poissonnet (vairon, goujon, ablettes, chevesnes…) :

  • des saccades plus lentes dans 5 ou 6 mètres d’eau, pour ne pas faire remonter l’appât
  • des petites saccades plus fortes dans des profondeurs moins importantes, pour ne jamais relâcher le fil

L’animation sera également différente selon le poisson recherché : brèves saccades en contact avec le fond pour le sandre, des saccades plus molles pour le brochet… Le pêcheur améliorera sa technique progressivement en observant les autres, ainsi que la nature. Il apprendra petit à petit à connaître et à dominer les poissons et leurs environnements.

Par ailleurs, il est important de conserver les poissonnets vivants jusqu’au dernier moment, avant de les accrocher à la monture. Un poisson mort se décompose en effet très rapidement. C’est pourquoi il ne faut pas utiliser de poissons congelés : dès la phase de décongélation, ces appâts naturels vont vite se détériorer et ne tiendront pas au bout de votre ligne.

Le gros avantage par rapport aux leurres : les appâts naturels qui constituent la véritable nourriture des carnassiers, vont davantage les attirer. Une truite risque de mordre une fois sur un poisson en caoutchouc et de ne pas revenir, contrairement à un poisson mort manié…

En ce qui concerne les saisons, il est possible de pêcher la truite dans les cours d’eau de première catégorie de mars à septembre : des torrents de haute montagne jusqu’aux ruisseaux de plaine, au peuplement constitué principalement de salmonidés. Pour les cours d’eau de deuxième catégorie (rivières, mais aussi lacs et étangs), les dates restent les mêmes pour la truite et la pêche y est ouverte de mai à fin décembre pour les carnassiers

Le matériel conseillé pour la pêche de carnassier au mort

Pour la pêche au mort manié, José Alonso conseille d’utiliser

  • Une canne entre 20 et 60 g en puissance ou « force » : ce qui correspond au poids dire le vif choisi en fonction des poissons recherchés, ainsi que des conditions de pêche et notamment la présence d’obstacles, pouvant imposer des combats musclés.
  • Une tresse de 12 centièmes de diamètre pour une tête de ligne solide et de couleur verte, discrète.
  • Du fil fluorocarbone invisible dans l’eau, entre 28 et 30 centièmes.
  • Moulinet : 90 cm de fil à chaque tour de manivelle.
  • Une monture spéciale pour la pêche au mort manié : la monture spéciale vairon ou la monture à poisson mort spéciale grosses truites munie d’une chevrotine (plomb pour lester l’appât en fonction de la profondeur ou du courant notamment) et d’un hameçon triple, pour éviter le décrochage des carnassiers.

Des montures innovantes, pour une pêche au mort couronnée de succès

Monture spéciale grosse truite pour la pêche au mort manié
 

Des poissons plus solidement attachés pour une économie de vifs

José Alonso fabrique lui-même ses montures plombées pour la pêche au mort manié et propose même la vente en ligne de son matériel innovant. En effet, ce passionné de pêche a développé une technique bien particulière : ces montures pour la pêche au mort manié du brochet ou de la truite, sont composées de deux crochets qui permettent de fixer le poisson mort de chaque côté du flanc, au niveau de la colonne vertébrale : il ne peut pas glisser, il est solidement accroché et ne risque pas de se déchirer au bout de 2 ou 3 lancés. Ceci contrairement à d'autres montures, composées d’un fil de cuivre destiné à maintenir le poisson en le faisant passer autour de sa tête : celui-ci se déchire beaucoup plus vite. A la clé, une économie de vifs importante. Il est possible de partir sur une journée avec seulement une dizaine de vifs, pour une pêche efficace et rentable.

Un montage très facile, même pour les débutants à la pêche au mort

Il ne faut que 2 minutes pour fixer un poisson sur ces montures brevetées en corde à piano : rien de plus simple que le montage pour la pêche au mort manié avec ce matériel. Ainsi, ces montures présentent un avantage considérable par rapport aux autres modèles : elles peuvent être utilisées par tout le monde, y compris les débutants.

Une imitation de la nage des poissons exceptionnelle

Avec ses montures pour la pêche au mort manié, José Alonso est capable de pêcher entre 80 et 100 poissons au cours d’une saison, dans une même rivière. Elles lui ont permis de prendre une grande quantité de poissons trophées, grâce à une imitation exceptionnelle de la nage d’un poissonnet vivant.

Ces montures polyvalentes, sont munies d’une chevrotine plus ou moins lourde, à changer en fonction de la profondeur et du courant, afin de bien lester l’appât naturel en toutes conditions. Innovation Pêche propose aussi l’achat en ligne, de monture pour la pêche au mort manié sans chevrotine et triple, pour un coût d’achat réduit.

En Ardèche, tout le monde connaît José Alonso et ses montures. Il en vend entre 600 et 800 par an dans sa région. De quoi convaincre ceux qui hésitent encore…