Innovation pêche
La pêche verticale des carnassiers se pratique à bord d’un bateau, d’une barque ou même depuis un pont. Il s’agit de pêcher « sous soi », de donner vie à un poissonnet mort ou à un leurre, en l’agitant sous une embarcation. Cette technique de précision demande beaucoup de patience. C’est aussi tout un état d’esprit : il faut pêcher davantage avec « sa tête ». José Alonso propose l’achat de monture pour la pêche verticale, sur son site de vente en ligne de matériel de pêche pour carnassier. Polyvalentes, ces montures permettent de fixer des appâts naturels ou des leurres. La pêche au mort manié s’avère toutefois plus redoutable.

En quoi consiste la pêche verticale ?

Faire descendre lentement sa ligne à la verticale à l’aplomb d’un bateau…

 


La pêche verticale est une technique qui nous vient des Hollandais pour la prise de carnassiers : perche, sandre et brochet essentiellement, ainsi que les silures et même les truites. On ne lance pas le leurre ou l’appât naturel. Il s’agit de faire descendre lentement sa ligne, à la verticale, à l’aplomb d’une embarcation (de façon perpendiculaire). Puis, le principe consiste à animer et à soutenir le poissonnet à quelques centimètres du fond. Il est important de garder la ligne tendue en permanence pour pouvoir sentir la touche, qui a souvent lieu en descente. C’est pourquoi il faut remonter et descendre la ligne de temps en temps, sur 20 à 30 cm.

Pour la pêche à la verticale, l’animation de l’appât doit être lente, peu saccadée, mais insistante pour provoquer l’attaque. Cette technique nécessite une grande concentration : l’assaut peut survenir à tout moment. L’utilisation d’un échosondeur est plus que recommandée : celui-ci permet d’obtenir des informations sur le relief du fond d’un cours d’eau ou la profondeur moyenne à laquelle évoluent les poissons, pour trouver des zones peuplées. Avec cet appareil, vous pouvez analyser les cassures, les pentes… Ainsi, vous pouvez guider vos appâts naturels ou vos leurres de façon à ce que leur trajectoire épouse bien le fond. Un bateau à moteur vous permettra de corriger la dérive. Quand il y a une touche, le ferrage doit être rapide et puissant

Une pêche plus efficace que d'autres techniques en hiver

La technique de la pêche verticale se pratique en rivière comme en lac, dans des profondeurs d’eau pouvant aller jusqu’à 15-20 mètres. Cette méthode se veut très efficace par rapport à d’autres pêches en hiver, quand les poissons sont au repos. Elle s’avère idéale quand l’eau refroidit, que les poissons sont regroupés dans le fond, peu actifs et donc plus difficiles à pêcher en linéaire. La pêche verticale se prête particulièrement à la prise de sandre, un carnassier au comportement difficile à prévoir.

Cette technique, calme et par approches progressives, permet des touches fréquentes et des prises régulières, grâce à une bonne connaissance, petit à petit, du plan d’eau et des réactions des poissons. Ceci, alors même que d’autres méthodes échouent, car elles risquent davantage d’harceler et de provoquer la colère des poissons qui fuiront.

Le matériel nécessaire pour la pêche verticale

Une monture spéciale pour la pêche verticale : un véritable aimant à carnassier

 

Monture pour la pêche verticale du sandre et du brochet

 

osé Alonso propose la vente en ligne de montures pour la pêche verticale, permettant d’accrocher un appât naturel ou un leurre : au choix, un modèle de monture verticale spéciale truite et une monture verticale pour la pêche du brochet ou du sandre. Ces articles, sont vendus avec ou sans chevrotine et triple.

Les appâts naturels sont solidement fixés à plat sur une monture plombée pour la pêche verticale, à l’aide de deux crochets qui maintiennent les poissonnets au niveau du flanc : ce montage évite que le trident ne se prenne dans les rochers, assurant ainsi une plus grande économie de montures. De plus, l’appât attaché et agité horizontalement donne bien l’illusion d’un poisson mort ou agonisant dans les profondeurs : une proie facile donc, surtout pour des carnassiers peu agressifs. Les poissonnets ondulent au moindre coup de sillon et la nage est parfaitement imitée grâce à ces montures spécialement conçues pour la pêche au mort manié.
Selon José Alonso, l’utilisation d’appât naturel reste en effet plus efficace qu’un leurre, d’autant plus pour la pêche verticale en hiver. En agitant le poissonnet (vairon, goujon, ablette…) devant le nez d’un sandre, même bien calé au fond de l’eau et qui n’a pas faim, celui-ci va attaquer. Il reste un prédateur. A noter qu’il est important de conserver les poissonnets vivant jusqu’au dernier moment, avant de les accrocher à votre ligne : il s’agit de préserver au maximum leur tenue, couleur et odeur.

Toutefois, ces montures polyvalentes permettant de fixer également des leurres, s’avèrent très pratiques si vous n’avez plus de vifs à disposition. De plus, avec ce matériel, le montage pour la pêche à la verticale est très rapide et facile : tout le monde peut utiliser ces montures, même les débutants.

Autres articles de pêche conseillés pour la technique à la verticale

Comme on l’a vu, la pêche verticale nécessite l’emploi d’une barque, d’un échosondeur et d’une monture spéciale truite ou brochet, mais pas seulement. D’autres articles de pêche adaptés assureront un plus grand nombre de prises :

  • Des plombs (chevrotine) de différends poids : pour lester les montures, en fonction de la profondeur de pêche (de 10 g pour 5 mètres à 30 g pour 15 m en moyenne), mais aussi des poissons recherchés, du courant, du vent…
  • La canne : elle doit être courte (2, 10 mètres max) pour un meilleur contrôle de l’appât, légère (environ 150 g) mais plutôt raide, avec une puissance pouvant aller de 14 à 28 g en lac et jusqu’à 40 g en rivière. Elles doivent présenter également une bonne résonance pour sentir ce qui se passe au fond.
  • Le moulinet : assez léger (250 g max), d’une taille de 2000 en moyenne, avec un frein précis pour bien gérer la tresse et assurer un ferrage puissant.
  • Une tresse pour le haut de ligne : entre 5 et 12 centièmes dans les eaux où les accrochages sont rares et entre 12 et 17 centièmes dans les eaux encombrées. Ceci, pour un haut de ligne solide, permettant un ferrage optimal, un meilleur contact avec le fond et un meilleur ressenti des plus petites touches.
  • Du fil invisible fluorocarbone pour une plus grande discrétion au niveau du bas de la ligne : un petit diamètre de 20 centième pour le sandre et la perche et jusqu’à 70 centièmes pour terrible brochet.


En tout cas, pour maîtriser la technique de la pêche verticale, mieux vaut être patient : c’est la meilleure arme. Et aussi, précis, méthodique, obstiné. Cette pêche devient alors véritablement passionnante.